L'installation électrique résidentielle et tertiaire : fonctionnement et étapes clés
L’installation électrique dans les secteurs résidentiels et tertiaire joue un rôle central dans le confort et la sécurité d’un bâtiment. Lorsqu’elle est bien conçue, elle peut réellement optimiser notre quotidien. Découvrez sur cette page les principes de base, les spécificités de chaque secteur, et les règles essentielles à respecter pour une installation aux normes.
Sommaire
- Installation électrique : définition et types
– installation électrique d’une maison : les points essentiels
– les normes d’une installation électrique tertiaire
– les spécificités d’un réseau électrique industriel - Réussir une installation électrique : les étapes clés
- Découvrez nos autres services
- FAQ
Installation électrique : définition et types
Une installation électrique est un ensemble d’équipements assurant la distribution de l’électricité depuis le réseau public, jusqu’aux différentes pièces d’un bâtiment. Elle repose sur un élément central : le tableau de répartition aussi appelé « tableau électrique » qui alimente divers équipements (éclairage, prise de courant…). L’association de ces éléments permet d’utiliser des appareils électriques au quotidien en toute sécurité.
En amont du tableau se trouve le disjoncteur général qui marque la frontière entre le réseau public et l’installation privée. En France, 95 % du réseau public est géré par Enedis qui est responsable de l’acheminement de l’électricité jusqu’à ce dispositif. Les 5 % restants sont gérés par des entreprises de distribution locales.
Dans la région lyonnaise, Enedis est l’unique gestionnaire du réseau public mais l’installation électrique reste sous la responsabilité du propriétaire. Pour garantir une installation conforme et sécurisée, faire appel à un électricien à Lyon est essentiel. Il maîtrise les normes en vigueur et sait les appliquer avec précision. En confiant vos travaux à un professionnel, vous êtes protégé en cas de problème.
Quels sont les types d’installation électrique ?
Les bâtiments résidentiels, tertiaires et industriels possèdent chacun un réseau électrique différent. La puissance nécessaire et les normes varient selon le secteur d’activité. Les logements domestiques sont équipés de circuits standards pour l’éclairage et les appareils ménagers. Les locaux tertiaires ont besoin de plus de puissance pour alimenter des équipements, comme les systèmes de climatisation. Les installations industrielles nécessitent des réseaux capables de supporter des charges élevées, et de respecter des normes strictes.

Installation électrique d'une maison : les points essentiels
En France, le réseau électrique d’une maison ou d’un appartement est régi par la norme NF C 15-100, qui impose des règles précises en matière de confort et de sécurité. Cette réglementation définit par exemple le nombre minimum de prises à installer, ou encore les dispositifs de protection obligatoires. Voici les composants principaux d’une installation électrique domestique :
Le disjoncteur général
Le disjoncteur général aussi appelé « disjoncteur d’abonné » est un dispositif placé en tête d’une installation entre le compteur électrique, et le tableau de répartition d’un logement. Il protège les personnes contre les risques d’électrisation, et permet de couper l’alimentation générale en cas de surcharge ou de court-circuit.
Le tableau de répartition
Le tableau électrique est le cœur de l’installation d’un logement domestique. Sa fonction principale est de répartir les circuits, et de distribuer l’électricité vers les différents équipements. Il permet également d’assurer la protection des occupants et des appareils électriques. Un coffret se compose de plusieurs éléments dont certains sont obligatoires, et qui joue un rôle bien précis :
- Les interrupteurs différentiels qui protègent les personnes contre les chocs électriques (électrisation et électrocution). Ils coupent le courant lorsqu’une une fuite électrique se produit, généralement causée par un défaut d’isolement d’un appareil.
- Les disjoncteurs divisionnaires qui assurent la protection des circuits, et des appareils électriques contre les surintensités et les courts-circuits.
- Le bornier de terre qui permet de relier la terre principale à tous les conducteurs de terre de l’installation. En cas de fuite le courant est évacué, à noter que toutes les masses métalliques doivent aussi être reliées à la terre.
- Le parafoudre qui protège les équipements électriques domestiques en cas d’orage. Ce dispositif est obligatoire uniquement dans les bâtiments équipés de paratonnerre, et dans certaines zones géographiques définit par la norme NF C 15-10.
Les circuits électriques
Chaque pièce de la maison a des besoins électriques spécifiques nécessitant des circuits adaptés. Dans la cuisine les appareils électroménagers comme le four, les plaques de cuisson ou le lave-vaisselle doivent être alimentés par une ligne indépendante. Le salon doit disposer d’au moins 5 prises électriques, et cela pour éviter l’utilisation excessive de rallonges. L’installation d’au moins une prise réseau (RJ45) est obligatoire dans chaque pièce principale, afin de recevoir les services multimédias (téléphone, internet, télévision).
Les pièces d’eau telles que la salle de bain, et la cuisine sont soumises à des normes strictes. Ces espaces présentent un risque accru de courts-circuits, et d’électrocution en raison de la proximité entre l’eau et les appareils électriques. Des distances minimales de sécurité doivent être respectées entre les points d’eau (évier, douche, baignoire) et les équipements électriques. Par exemple dans une salle de bain, les prises et interrupteurs doivent être situés à une distance de sécurité généralement définie par des volumes normés (volume 0, 1, 2), afin de limiter les risques d’accidents.

Les normes d'une installation électrique tertiaire
Comme pour le secteur résidentiel, c’est la norme NF C 15-100 qui définit les règles d’une installation électrique dans les bâtiments tertiaires. Ils se divisent en deux catégories : les ERP (Établissements Recevant du Public) comme les commerces, les écoles ou les hôpitaux, et les ERT (Établissements Recevant des Travailleurs) pour les bureaux ou les ateliers.
Ces bâtiments sont soumis à des normes de sécurité contre les risques d’incendie, défini par l’arrêté du 25 juin 1980. Ils doivent également respecter les exigences du Code du travail (notamment l’article R. 4227-14) qui traite des systèmes d’éclairage et de sécurité. L’arrêté du 14 décembre 2011 précise les conditions d’installation et de maintenance des éclairages.
Voici les principaux dispositifs obligatoires dans le secteur tertiaire :
- Les éclairages et blocs de secours : ils visent à garantir la sécurité des occupants en cas d’urgence. Ces dispositifs obligatoires permettent de baliser les chemins d’évacuation, et de maintenir un éclairage minimal lors d’une panne de courant ou d’un incident. Ils fonctionnent sur batteries et doivent être régulièrement testés pour assurer leur bon fonctionnement.
- Les dispositifs de coupure d’urgence : ils permettent de couper le courant immédiatement sur l’ensemble de l’installation électrique en cas de danger. Ces équipements sont placés dans des endroits stratégiques et accessible rapidement, afin de limiter les risques d’aggravation de l’incident.
- Les systèmes de désenfumage : ils permettent d’évacuer la fumée en cas d’incendie. Ils garantissent ainsi une meilleure visibilité, et réduisent les risques d’intoxication pour les occupants. Ce dispositif essentiel pour la sécurité facilite également l’intervention des secours en maintenant des conditions respirables.
- Les alarmes incendies : elles permettent de détecter rapidement un départ de feu, et d’alerter les occupants par des signaux sonores et visuels. Ces systèmes sont souvent reliés à des dispositifs automatiques comme les portes coupe-feu.
Les installations électriques tertiaires sont soumises à des procédures de maintenance et de contrôle obligatoire. Elles sont encadrés par des textes spécifiques comme les articles R. 4226-15 et R. 4226-16 du Code du travail. Un réseau électrique tertiaire est souvent alimenté en triphasé (400 V) pour supporter des équipements énergivores, comme les systèmes d’éclairage et de ventilation, ou les infrastructures informatiques.
Ces bâtiments qu’il s’agisse de bureaux ou de commerces consomment une grande quantité d’électricité. L’amélioration de l’efficacité énergétique est devenue une priorité pour réduire les coûts, mais aussi pour répondre aux obligations réglementaires. La mise en place de systèmes de gestion centralisée est devenue obligatoire pour tous les bâtiments de plus de 1000 m² (décret tertiaire).
Les spécificités d'un réseau électrique industriel
Les installations électriques industrielles sont règlementées par la norme NF C 15-100 pour des tensions inférieures, ou égales à 1 000 V. Les normes spécifiques du secteur tertiaire sont également appliquées à celui de l’industrie. Ces installations sont alimentées en triphasé, ou à des tensions supérieurs. Lorsque c’est le cas, des transformateurs sont nécessaires pour ajuster la tension, et garantir un fonctionnement optimal du réseau.
Dans les zones à risque d’explosion les équipements doivent être conformes à la directive européenne ATEX (acronyme de atmosphère explosive). Cette norme impose des règles spécifiques pour garantir la sécurité des personnes, et prévenir les risques d’accidents. L’installation de groupes électrogènes, d’onduleurs ou encore de batteries permettent d’alimenter en continu les différents appareils. Ces systèmes de secours prennent le relais en cas de coupure de courant. Pour des interventions rapides en cas de danger, chaque machine est équipée d’un dispositif de coupure d’urgence.
Enfin, des systèmes de gestion centralisés surveillent, et optimisent l’utilisation de l’énergie pour les machines, l’éclairage et la climatisation. Ces solutions contribuent à réduire les coûts énergétiques, tout en augmentant l’efficacité, et la durée de vie des infrastructures industrielles.
Réussir une installation électrique : les étapes clés
1. Étude et planification du projet
Pour réussir une installation électrique, il est essentiel de planifier chaque étape du projet. La première consiste à dresser une liste précise des besoins en équipements pour chaque pièce. Elle doit aussi comporter les appareils susceptible d’être installé à l’avenir pour éviter des travaux supplémentaires. Ces informations permettent ensuite de créer les différents circuits, de calculer la puissance et le nombre de dispositifs à intégrer au tableau électrique. Puis établir un plan incluant le tracé des lignes électrique, et la disposition des équipements.
2. Installation et raccordement
C’est l’étape où l’installation prend forme, les câbles sont tirés et les équipements raccordés selon le plan établit. Le tableau de répartition est installé et raccordé. Une préparation rigoureuse en amont garantit le bon déroulement de cette étape.
3. Mise en service et vérification
La mise en service est l’étape finale où l’installation électrique devient pleinement opérationnelle. Tous les équipements et les appareils électriques doivent être testés. En cas de défaillance les ajustements sont plus faciles à réaliser à ce stade, évitant des interventions plus complexes par la suite.
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FAQ
Quel est le coût moyen d'une nouvelle installation électrique ?
Le coût d’une nouvelle installation électrique varie en fonction de la superficie du bâtiment, de la complexité des travaux, et des équipements choisis. En moyenne pour une maison comptez entre 60 et 100 euros par mètre carré.
Faut-il un certificat de conformité pour un nouveau réseau électrique ?
Oui, pour toute nouvelle installation, un certificat de conformité délivré par le CONSUEL est obligatoire. Ce document atteste que l’installation respecte les normes en vigueur. Sans ce certificat, la mise sous tension par le fournisseur d’énergie ne peut pas être réalisée.
Quelle est la durée de vie d'une installation ?
Une installation électrique a une durée de vie moyenne de 30 à 40 ans. Cependant, certains composants comme les disjoncteurs, ou les interrupteurs peuvent nécessiter un remplacement plus fréquent. Il est recommandé de faire vérifier son installation tous les 10 ans pour s’assurer de sa sécurité.
Combien de temps faut-il pour réaliser une nouvelle installation électrique ?
La durée des travaux dépend de la taille du projet, et de sa complexité. Pour une maison individuelle l’installation électrique peut prendre entre 1 et 3 semaines. Ce délai inclut la planification, la pose des équipements, et les vérifications nécessaires pour garantir la conformité, ainsi que la sécurité du réseau.
Comment est calculée la puissance nécessaire pour une installation électrique ?
La puissance nécessaire dépend de la superficie du logement, et des équipements à alimenter. Par exemple, un logement de 100 m² nécessite généralement une puissance d’environ 9 kVA. Pour les bâtiments professionnels ou industriels, la puissance peut être beaucoup plus élevée, et nécessite une installation en triphasé.
Peut-on réaliser soi-même les travaux électriques ?
En théorie, il est possible de réaliser une installation électrique soi-même. Cependant, cela nécessite de respecter la norme NF C 15-100, ce qui demande des compétences techniques approfondies. Pour des raisons de sécurité et de conformité, il est fortement recommandé de faire appel à un électricien professionnel.

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